Rencontre montfortaine 23-10-21.

Le 23 octobre 2021, a eu lieu la deuxième visite guidée de ces « lieux-source » de Poitiers,
où ont vécu Montfort et Marie-Louise,et où s’est installée la Congrégation des Filles de la Sagesse.
Une vingtaine de personnes se sont retrouvées à l’église Ste Thérèse, puis se sont dirigées,
sous un magnifique soleil automnal, vers le site de « Pasteur ».
C’est là, au bord du Clain, dès 1702, que Louis-Marie Grignion de Montfort recueille des pauvres et des malades.
Il les abrite puis les confie aux Sœurs de la Sagesse.
Celles-ci s’installeront là, dans des bâtiments qui accueillent aujourd’hui des étudiants étrangers.
A l’« Hôpital des Incurables », elles reçoivent et servent les malades
et les pauvres, de 1738 jusqu’aux années 1980.
Sur les lieux, une stèle, qui mérite vraiment d’être restaurée, rappelle cette présence de plus de deux siècles.
Ensuite, le groupe s’est retrouvé au sanctuaire de Montbernage
où Sœur Jeanne reprend le récit des temps fondateurs.
En 1705, Montfort trouve là un quartier plutôt mal famé,
de gens pauvres, lavandières, éleveurs de chèvres et autres petits artisans. Il remet en état la Grange de la Bergerie,
et en fait une chapelle.
Il commence à prêcher une mission qui durera plusieurs semaines.
Il fait planter une croix ; une plaque en garde la mémoire sur le calvaire encore présent aujourd’hui sous le pont de la « pénétrante ».
Jacques Goudeau, tisserand du quartier de Montbernage s’engage auprès de Montfort à maintenir dans ce sanctuaire la prière à Notre Dame des Anges.
Il veillera sur cette chapelle jusqu’à sa mort.
Marie-Louise la prie souvent. En 1719, elle rencontre Jacques Goudeau ;
c’est lui qui lui suggère de rejoindre Saint-Laurent sur Sèvre,
où elle s’installe en 1720.
L’après-midi s’achève par la visite, derrière la chapelle, de la grotte où s’installent deux religieuses dès 1733.
Une prière confie le groupe et toute la famille montfortaine au Seigneur.
Enfin, un goûter amical répare les forces de chacun avant le retour à Ste Thérèse.

Texte & photos Anne-Marie Dadillon Rouyer