Temps de partage samedi 25 avril 2015

Ce samedi matin 25 avril, en l’église Saint Marc de Biard commençaient les deux jours dédiés à la fondation liturgique de la paroisse Bienheureuse Marie-Louise de Poitiers. Deux jours de partage autour des quatre clochers de la paroisse nouvelle, comme l’a souligné le P. François Pongo-Lowanga, administrateur de la paroisse.

BIARD

A l’issue d’un historique de l’église et de l’arrivée des reliques
de Saint Marc, par Chantal Deheyer, de l’association
«Biard d’hier à demain», un échange, piloté par Isabelle Parmentier, s’est engagé sur l’évangile de Saint Marc auquel a participé Flavien Negrini, pasteur de l’Église protestante évangélique libre de la rue Condorcet. Plusieurs groupes qui étudient l’évangile de Marc ont exposé leur démarche.
«Nous suivons Jésus pas à pas, c’est toute sa vie qui nous enseigne», relève Danièle, tandis qu’Isabelle note : «ce n’est pas un texte, c’est une histoire».
Le P. Pierre Boinot constate : «globalement, c’est la proximité du Christ qui ressort, son humanité».
Ceux dont Jésus se fait proche
Isabelle reprend : «le Christ ne va pas vers les grands de ce monde, vers les dirigeants, mais vers les malades, lépreux, paralysés… Ce sont eux dont Jésus se fait proche. Jésus appelle aussi des gens moralement condamnables, parce que la morale dans la vie chrétienne, c’est sauver tout ce qui est perdu : ce qui est important, c’est ce qui est dans votre cœur qu’il faut faire sortir. Il n’est pas trop tard pour lancer des petits groupes de réflexion sur l’évangile de Saint Marc, des outils sont disponibles pour cela, rappelle Isabelle Parmentier.

MIGNÉ-AUXANCES

Les activités de samedi se sont poursuivies à Migné-Auxances sous le signe de la Croix, à Sigon où Sainte Radegonde, en 569, recevait des reliques de la vraie croix mais aussi à l’église Sainte Croix où, en 1826, est apparue une croix lumineuse.
Sans oublier le Carmel dont le premier monastère à Poitiers a été créé en 1630 avant de rejoindre Migné-Auxances en 1957. Le Carmel de Lisieux a été fondé par des sœurs de Poitiers.
Près de là, à Salvert, la congrégation des Filles de la Sainte Vierge, fondée par le P. Gaillard en 1838, est présente à Migné-Auxances depuis 1842. Les Sœurs de Salvert, «c’est l’accueil de la fragilité», souligne la supérieure, sœur Marie Elisabeth,
dont des familles de migrants, des jeunes en difficulté,
des personnes handicapées…

POITIERS

Si elle en avait trouvé une plus pauvre que moi…
Le lien avec la présentation du film de Jean Delannoy,
«Bernadette Soubirous», qui a suivi à Sainte Bernadette est évident quand le curé Peyremale affirme avec conviction :
«je suis riche de ce que je donne». Dans ce film de qualité,
Bernadette est vive, gaie. Sa simplicité donne force à ses propos qui se situent dans la perspective de l’évangile de Marc par lequel a débuté la journée : «si la Sainte Vierge en avait trouvé une plus pauvre que moi, elle l’aurait choisie» ! C’est aussi une interpellation :
«je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire»
La conclusion de ce samedi est intervenue salle Ozanam,
à Sainte Thérèse. D’abord de la danse classique avec Florence de Louvencourt, professeure de danse, et Anne-Laure David,
qui ont précédé un récital de qualité de Sylvie Buisset qui interprétait des chants lyriques sur des textes de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Des mots de la «Petite Thérèse» qui nous dit : «aimer, c’est tout donner et se donner soi-même».
( Texte & Photos Pierre Arnaud )