Rencontre de Carême avec les sœurs de la Sagesse

Attention : changement de lieu :

La soirée “Bol de riz” du 8 mars prochain ne pourra pas avoir lieu dans les locaux de l’école de l’Eau Vive à Migné.

Elle se déroulera dans les salles Ozanam de l’église Ste Thérèse.
Nous vous prions de nous excuser de ce contre-temps.

Rappel : inscription nécessaire par le framadate :  https://framadate.org/IGUoAC1rYe8NoXCQ

L’équipe Communication

Le 8 mars, rencontre avec les sœurs de la Sagesse
sur une action pour une école à Madagascar

Une rencontre de carême -information et partage autour d’un bol de riz- est organisée avec les sœurs de la Sagesse en faveur d’une école de Madagascar gérée par les sœurs de la Sagesse à
Mahazoarivo.

Sœur Jeanne explique : « En 1968, les sœurs sont venues à la demande des chrétiens mais l’école existait déjà !
Trois sœurs travaillent dans cette école. Deux autre sœurs œuvrent auprès des paysans
(apprendre à moderniser la culture sur des petites surfaces pour beaucoup de rendement).
Cette école se trouve vraiment à la campagne, c’est le monde rural avec 2 000 habitants environ
mais l’habitat est éparpillé !
Cette année, il y a 278 élèves, de la maternelle au collège ; des garçons et des filles ; de toutes
religions ! Il y a 17 enseignants et les 3 sœurs ! Toutes les scolarisations et les salaires des
enseignants : ce sont les parents qui paient mais il n’y a pas d’autres ressources ! C’est très lourd
pour eux…

Les engagements des Filles de la Sagesse dans l’enseignement

Selon l’UNICEF un million d’enfants malgaches âgés de 6 à 10 ans sont exclus de l’école à
Madagascar, soit 25% des enfants à Madagascar. Figurent dans les causes de cette situation : les
difficultés financières des parents, le handicap d’enfant, inaccessibilité des écoles.… Chaque année,
à Madagascar, des centaines de milliers d’enfants abandonnent l’école primaire et plus d’un quart
d’entre eux sont finalement privés de toute opportunité éducative.

Dans les régions vulnérables aux cyclones et aux tempêtes tropicales, des centaines de salles de
classe sont endommagés ou détruits chaque année. Les problèmes de l’enseignement primaire à
Madagascar se posent aussi sur la construction et la réhabilitation des salles de classe.

Beaucoup d’enfants travaillent avant et après l’école pour pouvoir subvenir aux besoins de la
famille.
Les sœurs de la Sagesse, qui ont constaté la pauvreté des écoles, le manque de programmes
scolaires, de livres et de matériel, ont lancé plusieurs projets avec pour challenge de donner la
possibilité aux professeurs malgaches d’enseigner dans de meilleures conditions.

Un partenariat inter établissements scolaires

Ecoles Sagesse France Madagascar est un partenariat international inter établissements scolaires
qui mène des actions de solidarité dans des établissements scolaires en France pour financer des
projets à l’étranger, notamment à Madagascar, Haïti et au Congo. Les actions s’inspirent de St
Louis-Marie Grignion de Montfort et de la bienheureuse Marie-Louise Trichet, fondateurs des Filles
de la Sagesse qui ont recherché en priorité le service des plus pauvres.

Alimenter en eau le village de Mahazoarivo

Le projet de solidarité pour les écoles des Filles de la Sagesse à Madagascar porte ces dernières
années sur l’alimentation en eau potable pour le village de Mahazorivo situé sur les Hauts Plateaux.
Cette situation est particulièrement critique pour les enfants des 2 écoles du village dont l’école St
Joseph tenue par les Filles De La Sagesse.

Sans eau il n’y a pas d’éducation possible à la santé
Sans eau il n’y a pas possibilité de donner un bol de riz aux enfants qui arrivent le ventre vide
à l’école.

Actuellement, quatre points fontaine, un château d’eau , une pompe et des panneaux solaires ont été
installées . Cela permet de desservir l’école primaire Saint Joseph, le collège, la future cantine et la
communauté des sœurs. Une action à poursuivre.

A Madagascar, les « Filles de la Sagesse » sont également engagées dans des actions relatives à la
santé et au développement rural (stages pour les jeunes, groupements de paysans, promotion rurale
et agricole).

Le plus urgent… pour agir

Besoins : il y en a beaucoup mais cette fois le plus urgent c’est la cantine pour que les enfants
mangent un repas par jour !
Besoins financiers : cela aiderait à diminuer les charges des parents car, hélas, ces besoins sont
considérables !

Les établissements publics existent dont les lycées. Les enfants de Mahazoarivo vont au Lycée
mais après la fin d’étude au Lycée, il n’y a pas de débouché !!!!!!
C’est pourquoi, les sœurs ont commencé à ouvrir une association pour l’agriculture et l’élevage !
Mais il faut aussi des fonds.

En perspective : « Aimez, sans frontières, c’est aimer comme Jésus aimait : Il soignait, soulageait la
misère, Evangélisait et éduquait. » (Sœur Mathilde Ratampoka)

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